jeudi 13 août 2009

La mer en friche (EN COURS)

Ce n'est qu'une partie de la toile "Oléronirisme 1". Il me reste encore la moitié du chemin à faire, puis à grimper dans les dunes ... Quant à la mer, à force de verts et de blancs, je l'ai transformée hier en un champ houleux. Il me faut la reprendre complètement aussi vais-je laisser cette toile en friche pour aujourd'hui . Comme une fuite vers Paris au mois d'août, cette visite du Grand Palais sur une musique de François-Eudes Chanfrault : http://www.grandpalais.fr/visite/fr/#/le-film/
Chanfrault ... l'étymologie de ce nom signifie "champ en friche". Je découvre François-Eudes qui m'était jusqu'à ce matin entièrement inconnu. J'adore sa musique, rien de moins, et je voudrais qu'on l'entende et que l'on suive son regard descillé sur le présent où l'avenir est en germe ! Un clic : http://www.youtube.com/watch?v=fIiw_mSWAss

J'ajoute, qu'en dépit de ce nom qui m'est si familier, il n'y a aucune parenté que je sache entre Etienne (ou Charles, son frère) et François-Eudes. Mais je suis intriguée, ma Bérempote qui passera un jour par là, éclairera sans doute ma chandelle. Dans le fond c'est sans importance : chacun son parcours comme dans le dispositif Sound Delta, untitled de François-Eudes Chanfrault (collectif Mu) où le visiteur active, par ses déambulations dans une zone délimitée par la lumière, des nappes de sons créés par le compositeur. La rapidité et la trajectoire de déplacement déclenchant les séquences musicales, celles-ci sont propres à chacun : cette chorégraphie personnelle rend perceptible une passionnante exploration spatiotemporelle par la musique, chacun pouvant en étirer, modifier ou accélérer le programme en fonction de ses mouvements. Cette expérience intime devient collective quand plusieurs visiteurs investissent en même temps le lieu, chacun avec un cheminement et une écoute singuliers. C'était le 15 septembre 2005 à 20h30, François-Eudes donnait un concert ("Les Rendez-vous électroniques - Personal Computer Music and Guest") dans la Grande Salle du Centre Georges Pompidou.
Pour en revenir à ma toile que je finirai par signer, (si je me référe au Lexique de l'ancien français de Frédéric Godefroy) l'étymologie de mon patronyme signifie "banc de sable". Entre banc de sable et champ en friche, je suis un peu perdue ... comme chaque mois d'août depuis 1982.