samedi 26 mars 2011

Musée des Beaux-Arts (W.H.Auden)

http://www.boston.com/bigpicture/2011/03/japan_-_vast_devastation.html
http://www.boston.com/bigpicture/2011/03/japan_earthquake_aftermath.html
Wystan Hugh Auden (1907 –1973) who published as W. H. Auden, was an Anglo-American poet, born in England (Birmingham), later an American citizen, regarded by many as one of the greatest writers of the 20th century.
Wystan Hugh Auden (1907 –1973) qui a publié sous le nom de W. H. Auden, était un poète anglo-américain, né en Angleterre (Birmingham), plus tard citoyen américain, considéré par beaucoup comme l’un des plus grands écrivains du 20ème siècle.
I see W.H. Auden as a disabused prestidigitator, in this way that, under his pictures’ beauty, he shows illusions lost as soon as appeared, or dark threats like mirages from the vision of which the reader can’t go out without scratch.
Je vois W.H. Auden comme un prestidigitateur désabusé, en ce sens que, sous la beauté de ses images, il montre des illusions perdues aussitôt qu’apparues, ou de sombres menaces, comme des mirages de la vision desquels le lecteur ne sort pas indemne.
Auden leads the reader to wonder if which is “in this way” could not have been – or could not be “in another way”.
Auden conduit le lecteur à se demander si ce qui est “ainsi” n’aurait pas pu être – ou ne pourrait pas – être « autrement ».
This paradoxical point reassembles a global, full, whole reality which can be noticed along Auden’s poems. Thus, suffering and shrugging off are bounded in “Musée des Beaux-Arts” :
- About suffering […] how it takes place while someone else is eating or opening à window or just walking dully along.
- “ and the expensive delicate ship that must have seen something amazing, - a boy falling out of the sky, -had somewhere to get to and sailed calmly on.
Ce point de vue paradoxal rassemble une réalité globale, pleine et entière, qui peut être observée au long des poèmes d’Auden. Ainsi, la souffrance et l’indifférence sont reliées dans « Musée des Beaux-arts » :
- Sur la souffrance, […] elle se produit pendant que quelqu’un d’autre est en train de manger ou d’ouvrir une fenêtre ou de passer avec indifférence ».
- Et le coûteux, le délicat navire qui avait dû voir quelque chose de stupéfiant, - un garçon précipité du ciel, - avait quelque part où aller et poursuivait tranquillement sa course.

In fact, Auden’s poetry alludes very often to humane vulnerability and aloneness and gives the measure of our frailty and blindness. For instance, in “The Secret Agent” :
he often had
Reproached the night for a companion
Dreamed of already. They would shoot, of course,
Parting easily who were never joined.

And behind his wit writing, one sometimes guesses a lot of sadness as these lines about an “Atlantis” out of reach :
“ but notice how their subtlety betrays a simple enormous grief

En fait, la poésie d’Auden fait très souvent allusion à la vulnérabilité et à la solitude humaine et donnent la mesure de notre fragilité et de notre aveuglement. Par exemple dans « L’agent secret » :
il avait bien souvent
Reproché à la nuit l’absence d’un compagnon
Déjà vu dans ses rêves. Ils tireraient, bien sûr,
Séparant aisément ceux qui ne s’étaient jamais unis.

Et derrière son écriture brillante, on devine parfois beaucoup de tristesse comme le disent ces vers à propos d’une « Atlantide » hors de portée :
« mais note que leur subtilité trahit une simple, énorme tristesse »
Merci à Chris pour sa correction patiente de ma traduction.
Merci à Alain pour les liens vers le Japon.
Les deux toiles, commencées il y a plusieurs années, sont toujours inachevées.
... et notez comme la subtilité de ce post ne trahit qu'une simple, énorme tristesse ... Merci à Auden aussi.

mercredi 9 mars 2011

Vieilles affiches anglaises





Le week-end dernier, sur un quai de gare, à Minehead dans le Somerset, je suis tombée sur ces vieilles affiches. Invitations à la villégiature, elles ont un charme rétro qui ramène dans mes souvenirs ce vieux texte d'Alain Souchon ("Câlin-Câline") :
Passe pas laLoire en été.
Y'a des chemins qu'il vaut mieux éviter.
Crois-moi.
C'est des images transparentes à chiffonner.
Des histoires adolescentes à oublier.
Une petite gare délicate.
Un chemin de fer à voie étroite.
Moi je regarde ces diapos, ces films et ces photos d'été ...
Françoise Hardy, "Des ronds dans l'eau" : http://www.youtube.com/watch?v=U1A8BvyCzjY&feature=related
Et aussi "Villégiature" de Françoise Hardy (avec des images de Corse ...) :http://www.youtube.com/watch?v=aKZprY_cYDc&feature=related
Et encore Hardy et Dutronc "Puisque vous partez en voyage" http://www.youtube.com/watch?v=9pGw_3ANHEs&feature=related
Et finalement "Noir sur Blanc", F.Hardy : http://www.youtube.com/watch?v=6AWlbiFueA0
ou encore, pour que "ça ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd" : http://www.youtube.com/watch?v=-fjPZ9fUqUg&NR=1

dimanche 19 septembre 2010

Dimanche après-midi

Pendant que je continue à peindre "la boîte à pain", Chris qui a investi le grenier pour la première fois, prépare l'étude d'une peinture : oui ! ! !

lundi 13 septembre 2010

La boîte à pain (EN COURS)

J'ai commencé cette toile (100/60cm) en juillet dernier. Même s'il reste encore beaucoup à faire pour la terminer, on peut déjà se faire une idée de ce qu'elle sera. On y voit des objets du quotidien que j'affectionne particulièrement : notre boîte à pain en fonte émaillée de fabrication allemande, toute ronde, toute blanche, avec une très jolie ferronnerie en bronze (poignée et fermoir) et la nappe au charme rétro avec sa dentelle au crochet. Ces objets de tous les jours font parties intégrantes et rassurantes de mon décor, de mes images.